CMS fournit des solutions complètes aux utilisateurs d’air comprimé et d’azote. CMS apporte son expertise et des solutions en conception, réalisation, fiabilisation, maintenance de votre centrale de production d’air comprimé. Vous garantir un rendement énergétique optimum est notre principal objectif.
CMS propose une offre large et diversifiée en air comprimé. Nous assurons ainsi la fourniture et l’installation de matériels et de centrales d’air comprimé (équipements issus des meilleures marques du marché et multi-technologies). Nos contrats de service permettent d’assurer une maintenance préventive de base à une garantie totale de votre centrale de production. Nous fournissons également de l’air comprimé (M3) : externalisation de sa production et maintenance.
Nous proposons :
Dans notre vie quotidienne, l’air comprimé est présent autour de nous sans que nous nous en rendions compte : il est présent dans les bouteilles d’eau gazeuse ou il fait tourner la fraise de notre dentiste par exemple. En fait, c’est l’industrie qui l’utilise majoritairement. L’air comprimé est une source d’énergie obtenue et optimisée par des traitements techniques spécifiques. L’air nécessaire est prélevé dans l’atmosphère puis il est modifié : grâce à un process précis et maîtrisé, l’air subit une condensation ou pressurisation dans sa matière et devient une énergie puissante et contrôlable. L’air comprimé ainsi obtenu est utilisable dans tous les systèmes de production et de fabrication qui nécessitent l’utilisation de débits d’air importants. Le débit ou pression de l’air est tout à fait mesurable, réglable et fait l’objet d’une gestion de son débit ou pression par des systèmes ou outils propres à cette fonction. De ce fait, l’air comprimé est utilisé de façon optimale dans des buts bien définis.
La modification de l’air en une énergie de force ou de puissance est nécessaire dans certains domaines de l’industrie qui l’utilise quotidiennement dans ses process de fabrication, transformation et maintenance. Il faut savoir que l’air comprimé est le quatrième fluide utilisé dans l’industrie (après l’électricité, le gaz naturel et l’eau). Différents types de compresseurs d’air sont nécessaires pour cette transformation : les compresseurs à vis et les compresseurs à piston variable. Ces compresseurs existent sous deux formes : la version lubrifiée et non-lubrifiée. Il y a aussi les compresseurs rotatifs (avec turbines ou palettes) et les compresseurs à membrane. Son débit est exprimé en litres par minute ou en mètres cube par heure. Pour être fabriqué, l’air comprimé est obtenu par des techniques qui elles-mêmes consomment de l’énergie : c’est le plus souvent l’électricité en très grande quantité. Des moteurs électriques assurent la compression ou pressurisation de l’air ; cette production engendre un coût très élevé. Mais, l’air comprimé reste la meilleure alternative dans son utilisation par rapport à d’autres énergies comme la batterie qui a une durée d’utilisation limitée à sa charge ou le jet de vapeur qui peut être dangereux car moins contrôlable et pouvant causer des accidents. La manipulation de l’air comprimé est sûre et fiable. Son stockage hermétique est rendu facile et de longue durée.
Selon son utilisation finale, l’air comprimé est fabriqué par des compresseurs lubrifiés ou non lubrifiés à l’aide de systèmes pneumatiques. Les compresseurs lubrifiés produisent un air comprimé qui sera utilisé pour être une force motrice pouvant actionner des engins, des systèmes motorisés ou mécaniques, des chaînes de production, etc. Concrètement, l’air comprimé actionnera des robots, marteaux burineurs de toute taille, des clés à choc, boulonneuses à réglage de pression, marteaux, visseuses et tournevis pneumatiques, foreuses meuleuses, pompes diverses, scies et pinces coupantes, outils de polissages et meulages, etc.
De manière générale, il sert d’énergie ou fluide énergétique pour des outils, machines, engins ou chaînes de production industrielle et il occupe une place importante dans son utilisation dans les secteurs suivants : L’automobile et la fabrication d’engins industriels, le secteur de la construction, de l’aéronautique, des équipements militaires, des infrastructures de voirie, celles de circulation automobile, maritime et ferroviaire. Les compresseurs non lubrifiés vont eux produire un air comprimé non contaminé dit propre ou actif qui sera mélangé à des matières produites par les industries qui exigent des matières de qualité bien déterminées et sujettes à des cahiers des charges et de contrôles d’inspection sanitaire rigoureux. Les matières produites sont propres à la consommation des personnes. L’air comprimé est alors utilisé pour la manutention, le remplissage, le conditionnement ou le séchage des produits. Il peut être utilisé également pour faire partie intégrante des produits par ses propriétés spécifiques comme les boissons gazeuses et sodas, les glaces et sorbets, les médicaments, les solutions de nettoyage, les bouteilles d’oxygène de plongée, de secours type SAMU, etc. L’air comprimé propre est notamment utilisé de façon très importante dans les secteurs suivants :
L’industrie pharmaceutique, l’agroalimentaire, l’industrie chimique et cosmétique, les établissements de soins de santé ou structures médicales, les laboratoires de recherche ou d’analyses, etc. Les compresseurs d’air lubrifiés et non lubrifiés ont des caractéristiques distinctives : ceux qui utilisent de l’huile pour leur fonctionnement sont en général plus bruyants, nécessitant des révisions ou entretiens plus fréquents. Ceci génère plus de coûts et de surveillance pour leurs propriétaires.
L’air comprimé est différent selon l’usage qui en est fait. Les exigences des industries sont multiples, et, la qualité et le taux de pureté de l’air comprimé produit nécessite différentes méthodes de traitement de l’air comprimé pour qu’il soit parfaitement adapté à son utilisation finale. Les compresseurs volumétriques s’alimentent en air ambiant via un clapet d’aspiration. Il est comprimé ensuite selon des critères de transformation définis puis il est stocké dans une cuve de stockage. Le système de l’air connaît deux types de déplacement : le déplacement positif force l’entrée de l’air dans un espace étroit réduisant ainsi son volume et le déplacement dynamique élève la vitesse de l’air aspiré générant une pression de l’air.
Différents procédés sont mis en place : les compresseurs dits rotatifs (un composant rotatif est utilisé pour la compression des gaz) et les compresseurs alternatifs (un cylindre à piston pressurise l’air). Parmi les compresseurs rotatifs, il existe le modèle à vis à deux rotors qui agissent ensemble pour comprimer un volume important d’air. Le modèle à spirales rotatif utilise deux spirales ; l’une tournant autour de l’autre pour saisir l’air et le comprimer. Le modèle à palettes rotatif utilise un rotor à encoches radiales avec palettes fixées jouant un rôle d’ailettes permettant la compression de l’air par système centrifuge.
Parmi les compresseurs alternatifs, il existe le modèle à piston avec un vilebrequin dans un cylindre qui fournira des gaz en haute pression. Le mécanisme est élaboré en plusieurs phases qui permettent la compression de l’air plusieurs fois de suite. Le débit volumique d’aspiration doit être ajusté de manière à rester constant ou adapté selon le procédé suivi. Ce contrôle du débit est effectué par étranglement du flux lors de l’aspiration, le blocage des clapets d’aspiration, la variation de la vitesse de rotation ou encore l’arrêt et le redémarrage du compresseur.
Si la production de l’air comprimé représente une part non-négligeable de la consommation énergétique totale des industries, il existe des méthodes ou bonnes pratiques qui relativisent et diminuent les coûts sensiblement. Selon l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), la production de l’air comprimé s’élèverait à 10 % de la consommation d’électricité des industries de l’Union européenne ; et, pouvant aller jusqu’à 30 % de cette consommation pour certaines. Il est maintenant de plus en plus courant pour les industries européennes de rechercher à optimiser la production de cette énergie ou de l’optimiser :
• Réduire le niveau de pression des compresseurs souvent réglés plus que nécessaire
• Veiller aux fuites d’air comprimé pendant la phase de production en mettant en place des outils de surveillance et de veille
• Stopper les compresseurs à la fin des phases de production ou adapter la taille des compresseurs à la quantité d’air comprimé à fabriquer
• Adapter l’utilisation des machines aux besoins sans perte d’énergie
• Récupérer la chaleur émise par le compresseur en action
Il est également nécessaire de prendre en compte la qualité de l’air comprimé produit ; celui-ci entre en compte dans le choix du compresseur d’air comprimé à acquérir. L’Organisation internationale de normalisation (ISO) a mis en place un classement des différentes qualités d’air comprimé allant du plus pur à celui qu’elle estime le moins pur. Par exemple, la norme ISO Classe 1 prend en compte les critères et les contraintes de taux de contamination et d’huile autorisés dans l’air produit. La concentration d’huile doit être le plus faible possible.
Quant à elle, la norme ISO Classe 0 ne reconnaît aucune trace d’huile dans l’air comprimé. Celui-ci doit garantir une pureté à 100%. Par ces exigences et la mise en application de réglementations, les avantages de l’air comprimé garantissent une utilisation sûre et simple, un coût abordable à haut potentiel énergétique, une grande polyvalence d’utilisation dans divers secteurs où les techniques de pointe et le souci de l’économie d’énergie nécessitent une prise en compte obligée dans le classement des industries.